En traitant ce
sujet de discrimination à la lumière de la jurisprudence de la Cour de justice
de l’union européenne (CJUE), je suis arrivé à la conclusion suivante
(j’anticipe cette conclusion comme d'autres car elle est extrêmement importante) : La
diversité culturelle est
une donnée naturelle, comme les éléments physiques de l’environnement, qui devait être inconditionnellement protégée. La discrimination fondée sur les éléments de la diversité (religion, âges, genre..) est néfaste à la bonne marche de la société voir même au bon fonctionnement des entreprises dans une économie ouverte.
une donnée naturelle, comme les éléments physiques de l’environnement, qui devait être inconditionnellement protégée. La discrimination fondée sur les éléments de la diversité (religion, âges, genre..) est néfaste à la bonne marche de la société voir même au bon fonctionnement des entreprises dans une économie ouverte.
Les textes
juridiques anti- discrimination, en œuvre depuis le dernier siècle, ont été
institués par des sages ayant vécu ou conscients des périodes de guerre. Ils cherchent
de réduire l’impact négatif de l’être humaine sur la diversité, vraie gage d’un
« espace de paix et de stabilité ».
Parmi ces
textes, il y a la Directive 2000/78/CE du Conseil du 27 novembre 2000 portant
création d'un cadre général en faveur de l'égalité de traitement en matière
d'emploi et de travail. Cette directive est prise en application de l’article
13 du Traité instituant la Communauté européenne.
La Directive2000/78/CE œuvre en substance pour la consécration et la protection de l'égalité
de traitement en matière d'emploi et de travail ; œuvre qui passe
notamment par la lutte contre la discrimination. Car le droit est logique, cette directive a
prévu des exceptions à même de garantir les intérêts de certaines parties notamment
les chefs d’entreprises. Or, la lecture et l’analyse contemporaines de cette
directive inversent la volonté de ses rédacteurs et l’esprit de ses mots. (les
explications viendront après au fur et à mesure)
De mon point de
vue, la question de la discrimination dans le travail, ou ailleurs, doit être
traitée dans son contexte historique de base, loin de toute considération
marchande ou politique. Elle doit être approchée par une démarche juridique qui encadre l'action économique et politique. A défaut de ce traitement historique et cette approche juridique, nos chefs d’entreprises, appuyés par une
élite politique opportuniste et encouragés par un citoyen égoïste ou indifférent, finirons
par reproduire les facteurs de tension : totalitarisme, haine, instabilité…
je ne veux pas exagérer mais la raison dit que les mêmes causes produiront les
mêmes conséquences. Je me suis rappelé le jour où j’ai écrit un article de presse, non publié, intitulé "un monde mondialisé –anéantissant la diversité- est un
monde en guerre" ; quelques semaines après s’est produit le drame de l’attentat
du 11/9 aux USA et toutes les répliques tragiques qui en découlent sans
cesse.
Le monde aujourd’hui a besoin de facteurs atténuant les tensions et non des stimulants de celles-ci.
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